2) La logistique devient stratégique dans les entreprises
3) Les facteurs d’emergence de la logistique : la naissance d’un marché acheteur
La logistique
est née
dans le domaine militaire avec
l’apparition d’armée organisée qui ne vit plus exclusivement du pillage.
Alexandre
Legrand est
considéré comme le père de la
logistique,
qui comprend
qu’il
faut de l’intendance dans ses troupes.
On considère que
Jules
César est aussi un logisticien
militaire car il chargeait un associé, un officier de consitituer un
dépôt
d’approvisionement dans
les villes
soumises.
Jomini est le
père de la
logistique moderne.
Avant Jomini
une
phrase résumait l’interet de la
logistique : « l’intendance
suivra » c'est-à-dire que
les
généraux élaboraient des stratégies militaire à l’écart de problèmes
logistiques, cette stratégie était transmise notamment à des gens qui
s’appellaient « généraux du logis » qui devaient
alors
prendre les
dispositions en matière de transport, de ravitaillement et de campement.
Jomini inscrit
la
logistique dans la stratégie surtout durant
la 2nd GM avec l’élaboration du débarquement. On
considère
que
pendant la 2nd guerrre mondiale, deux grands
projets sont
des projets
logistiques :
La logistique est au cœur des guerres modernes. En 1990 durant la Guerre du Golfe : les américains pendant 7 mois ont acheminé 6 millions de tonne de matériels.
1948 : la
logistique est
considéré comme un mouvement de manutention des marchandises
du point de production au point de consommation (de l’industrie au
client).
1962 : le
logistique
englobe les activités qui maitrisent les flux
de produits,
la
coordination des ressources et des débouchés en réalisant un niveau de
service
donné à un coût maitrisé.
ASLOG :
association
de la logistique.
ASLOG : la logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place au moindre cout d’une quantité de produit à l’endroit et au moment où la demande existe. Elle concerne toutes les opérations déterminants le mouvement des produits tel que la localisation des usines, des entrepots, l’approvisionement, la gestion physique des encours de fabrication, l’emballage, le stockage, la gestion des tocks, la manutention et la préparation de commande, le transport et les tournées de livraison = cout / niveau de service.
3) Les facteurs d’emergence de la logistique : la naissance d’un marché acheteur
La logistique
devient
stratégique en même temps à
l’essouflement du modèle fordien (1970)
Pour Ford il y a
plusieurs
principes:
-
Le modèle Ford
repose
sur une production de masse. Cette production de masse est le fondement
des
économies d’échelle. Pour pouvoir faire cette production de masse on
produit
des biens standardisés. Cette l’outil de production qui détermine ce
que l’on
va produire. On dit qu’il y a un découplage entre la production et le
rythme de
la production. Le stock est considéré ici comme un mal
nécessaire : il est
peu risqué car on est dans un système ou il faut vendre. C’est un
marché
vendeur c'est-à-dire que la mise sur le marché d’un produit suffit pour
le
vendre.
Exemple : une voiture
produit
sera
automatiquement vendu.
A l’époque la
concurrence
est faible et le cycle de vie des
produits est long. Le stock est donc peu risqué. Certes il comporte un
cout
mais il y a une assurance de pouvoir vendre les produits qui sont en
stock. A
l’époque il y a peu de concurrence la compétitivité s’opère par le
prix. Les
stocks coutent d’autant moins cher que les salaires sont bas le prix de
l’energie est faible et les taux d’interet sont faibles. Plus le taux
d’interet
est bas moins le stock est cher car le stock c’est de la valeur et pour
crée
cette valeur l’entreprise a du emprunter. Si elle emprunte a un taux
bas
l’immobilisation financière est faible. Si l’entreprise constitue ses
stocks
avec ses liquidités et si le taux d’interet est fort plus l’entreprise
avait un
taux d’opportunité fort a placé son argent.
Avoir un stock
c’est avoir
des sécurités. La logistique dans
le système Ford consiste à gérer les sécurités. Plus on a de stock plus
on
cherche de sécurité moins on est attentif à la qualité (pas de défaut).
Lorsqu’on est peu
attentif à la qualité,
on crée des stocks.
Les années 70
marque la
crise de ce système et vont permettre
le développement d’un nouveau modèle. Emergence d’un nouveau
système : le
toyotisme. En effet les années 70 marque une rupture dans le gout des
consommateurs qui veulent des pdroduits plus diversifiés on dit
« plus
personnalisés ». La demande devient plus volatile, nos gouts
changent plus
vite.
Conséquence
direct :
la demande est plus difficile a
prévoir. L’outil de production doit etre flexible.
Le cycle de vie
commercial
du produit se réduit. Le stock
devient alors un mal absolu. On passe d’un marché veudeur à un marché
acheteur.
C’est la demande qui pilote le système de production. On passe de flux
poussés
à des flux tirés. La logistique devient inducteur de demande car la
différenciation de l’offre se fait certes toujours par les prix mais
aussi par
le service. Il faut inventé un système de production qui peut
diversifier
l’offre. Parallelement les entreprises se globalisent. La production ne
se fait
plus dans un lieu unique. La logistique devient un vecteur
d’intégration de ces
entreprises globalisées. Plus la logistique est performante plus on va
vendre.
Il ne suffit plus que le produit soit intéréssant il faut aussi
s’occuper de
SAV.
La globalisation des entreprises : avec la crise et l’apparition du modèle Toyota, la gestion de flux se substitue à la gestion des stocks. Aujourd’hui c’est la performance de l’oganisation des flux qui empêche. Pour ne plus avoir de stock entre l’entreprise et le client, le rythme de fabrication doit etre synchronisé. A l’interieur de l’entreprise il convient donc de synchroniser les rythmes de production des différents postes ou ateliers. Entre l’entreprise et le marché il convient donc de synchroniser les rythmes de production et de consommation.